Le verdict était attendu ; selon la HAS (Haute Autorité de Santé), « la cigarette électronique n’est pas recommandée à ce jour mais son utilisation n’est pas découragée ».
Ainsi, la HAS a besoin de plus de recul pour être en mesure d’émettre un avis plus affirmé et définitif : elle est à la recherche de preuves permettant de mesurer l’efficacité et l’innocuité de la e-cigarette. La HAS préconise d’ailleurs la mise en place d’une série d’études « cliniques » et « observationnelles ».
Privilégiant les substituts plus classiques, la HAS estime que l’utilisation de la vapot’ électronique « ne doit pas être déconseillée » chez un fumeur refusant ces autres substituts dans la mesure où « les cigarettes électroniques sont supposées être moins dangereuses que le tabac » (contrairement à la cigarette, la vapot’ électronique ne contient ni tabac, ni goudron, ni monoxyde de carbone), sa consommation « doit s’inscrire dans une stratégie d’arrêt ou de réduction du tabac » suivie selon la HAS d’un accompagnement psychologique.